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La maintenance dans l'industrie nucléaire, c'est aussi eux : EINTA [4/4]

Suite et fin de notre feuilleton de fin d'année, avec aujourd'hui un gros plan sur une jeune structure d'insertion : EINTA.

Fondée en 2013, l’association EINTA, pour Estuaire Insertion Nouvelles Technologies Administratives, officie depuis 4 ans sur le CNPE du Blayais. Devenue entreprise d’insertion après réception de son agrément par la DIRECCTE en juillet 2015, son objectif est avant tout social : la réinsertion par le travail.

Le vacarme de la presse, l’odeur du papier et de l’encre, la lame du massicot qui s’abat sur la pile de photocopies… pas de doute, vous êtes bien chez EINTA. Des couleurs, des odeurs, des demandes de dernière minute souvent. Un quotidien rythmé par le café, les pliages, les découpes, les derniers ajustements avant le lancement final des impressions…

Avec réactivité et générosité pour maître-mots, voici désormais 4 ans qu’EINTA a fait sa place à la centrale nucléaire du Blayais. Reprographie, numérisation, dématérialisation… les locataires du bungalow 17B sont au four et au moulin, avec pour principaux clients EDF, les entreprises prestataires du CNPE, la Communauté de Communes de l'Estuaire et Vinci Autoroutes, pour lequel l’entreprise d’insertion dématérialise les plans.

Difficile de dire au premier abord que parmi les salariés d’EINTA, certains sont justement sur la voie de la réinsertion. C’est pourtant là tout l’intérêt de l’entreprise : offrir une nouvelle chance à des personnes en fin de droits, chômeurs de longue durée. Pour ces personnes en CDDI (Contrat à Durée Déterminée d’Insertion), il s’agit de bien plus qu’un travail, c’est un retour vers la vie « active ».

Menées par un directeur, une accompagnatrice socio-professionnelle et une encadrante technique, et un Conseil d’Administration, ce sont 5 salariées qu’EINTA a accueillies depuis 2013. Parmi eux, trois sont parties de l’entreprise d’insertion pour retrouver un emploi stable.

Même si chaque année EINTA se bat pour sa survie, les projets ne manquent pas :

« en 2018, l’objectif sera de développer la dématérialisation, en passant ce service de 5 à 15% de notre activité.

Nous souhaitons également développer plus de contrats avec les collectivités locales. ».

- Nicolas Ragot,

directeur d'EINTA

 

Ainsi s'achève le feuilleton consacré

à ces entreprises auxquelles

on ne pense pas lorsque l'on parle

de maintenance en centrale nucléaire.

Des entreprises qui prennent une part active à la vie des installations, à découvrir, ou à redécouvrir...

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